Yellowstone 2013: Récit de voyage 2/11, dimanche 19 mai
Dimanche 19 mai 2013
Nous nous réveillons à 4h du matin à cause du décalage horaire. Nous avons huit heures de moins qu’en France, pour notre organisme il est donc midi. Nous prenons le temps de nous laver et jetons un coup d’oeil aux nouveautés télévisuelles dont nous raffolons mais qui sont rares ou payantes en France. Nous allumons donc MTV pour la première fois depuis janvier 2012, date de notre dernier séjour à New-York.
A 5h du matin, nous allons prendre notre petit-déjeuner. Nous n’avons rien avalé depuis notre fameux sandwich de la veille, aussi, nous comptons beaucoup ce petit-déjeuner. Mais nous sommes déçus. Nous pensions goûter des pancakes, des oeufs, du lard ou tout simplement du pain. Mais nous avons du faire notre choix parmi les steaks, les muffins aux fruits ou épicés, les muffins regorgeant de sucre, et une espèce de sauce que nous avons supposé être du porridge, bref, rien de bien alléchant pour le petit-déjeuner! Nous nous sommes donc rabattus sur des tranches de brioche avec du beurre et de la gelée de fraise. Nous aurons d’autres petits-déjeuner plus appétissants au cours du séjour!
Nous prenons la route direction Cody, le village de Buffalo Bill. Nous avons environ 8h de route alors nous partons le plus tôt possible, le décalage horaire nous a bien servi aujourd’hui. Ludo lance donc la Dodge sur l’autoroute. Nous nous arrêtons à Douglas dans le Wyoming pour faire quelques provisions et nous constatons à nouveau qu’il est très difficile et coûteux de bien manger aux Etats-Unis. Nous achetons des tomates, du maïs, du saucisson, du pain et du cheddar pour ce midi. Nous achetons également des bidons d’eau, du jus d’orange et des cookies pour les petits-déjeuners dans le parc. Douglas semble être hors du temps, nous ne comprenons pas trop comment s’organise la vie de cette ville: les habitations de mélangent au commerces ouverts ou à l’abandon, le tout longeant une seul et même route. Nous ne voyons pas d’entreprise, pas d’école,de mairie, de commissariat, rien qui semble indiquer qu’il y a une quelconque activité dans cette ville.
Au moment de charger nos courses dans le coffre, une employée du supermarché arrive dernière nous et commence à nous parler avec un fort accent, elle avale ses mots et nous ne comprenons pas tout de suite ce qu’elle veut. Elle comprend vite que nous ne sommes pas du coin et nous demande si nous sommes suédois. Nous lui répondons que nous sommes français et elle s’applique alors à parler en articulant pour nous expliquer que lorsque que nous aurons fini ce charger nos courses, elle récupérera le chariot pour aller le ranger car c’est son travail. Plutôt étrange comme travail, d’autant plus que l’emplacement réservé aux chariots ne se trouvait qu’à dix mètres de notre voiture. On savait les américains fainéants, mais là c’est carrément de la mauvaise volonté: qu’est-ce qui peut les empêcher de parcourir quelques mètres pour ramener leur chariot? S’ils sont capables d’aller le chercher à l’aller, ils doivent pouvoir le faire lorsque leurs courses sont terminées!
Nous prenons donc un repas pas très américain dans la Dodge Charger, au milieu des habitations/entreprises puis nous repartons sur la route.
Nous arrivons enfin à Cody, la ville de Buffalo Bill. On pourrait facilement tourner un western dans cette ville où rien n’a changé depuis sa contruction. Il y a une rue principale, très large, avec les principaux commerces et rien d’autre autour.
Nous allons directement à notre hôtel, le Cowboy Village, à la sortie de Cody. Nous avons un ravissant petit chalet, récemment construit mais avec tout le charme de l’ancien. Tout l’intérieur est en bois et il y a de nombreux éléments rappelant le farwest: une botte en cuire pour lampe de chevet, des fers à cheval en tête de lit, du papaier-peint avec des accessoires équestres. Nous sommes épuisés par la route aussi, nous nous couchons très tôt: 19h30.
Une petite vidéo en accéléré de la caméra embarquée dans la voiture:
Laisser un commentaire