Yellowstone 2013: Récit de voyage 1/11, samedi 18 mai
Samedi 18 mai 2013
Après avoir passé des heures entières sur internet pour organiser notre voyage dans les coins reculés des Etat-Unis, nous sommes contents de pouvoir enfin commencer notre périple. Nous l’avons imaginé, rêvé pendant des mois et nous avons hâte de le vivre enfin.
Le départ se fait de Mérignac, direction Londres Gatwick. Nous voyageons sans encombre. De là nous devons prendre un bus pour rejoindre l’aéroport de Heathrow. Ce transfert angoissait Ludo au plus au point car il avait peur de ne pas trouver le bus ou de tomber dans les embouteillages : nous avions 5 heures entre l’attérissage à Gatwick et le décollage d’Heathrow, et il fallait compter 45 minutes de bus. Mais finalement tout se passe bien et nous avons le temps de nous balader tranquillement dans l’aéroport d’Heathrow. C’est la première fois que nous y allons et nous sommes impressionnés: on se croirait non pas dans un aéroport mais plutôt chez Harrods ou dans une immense galerie commerciale. La musique est très forte, la lumière très vive et il y a beaucoup de monde qui court partout. Nous décidons d’enregistrer au plus vite nos valises et de passer la douane pour grignoter tranquillement un morceau avant de prendre l’avion. Pour le dernier repas européen nous avons choisi le très clasique sandwich jambon beurre! Nous n’avons pas envie de tester les plats épicés et en sauce des anglais!
Nous embarquons enfin pour Denver. Ce n’est certe pas l’aéroport le plus proche de Yellowstone mais c’est la solution la plus économique que nous ayons trouvée. Nous avons conscience que nous allons rouler sur des milliers de kilomètres tout au long du séjour, mais cela fait également partie de l’aventure américaine!
Ce vol nous réserve un bonne surprise, très inattendue et pourtant très prévisible vue notre destination: nous survolons le Groeland. Le ciel est bien dégagé à ce moment-là et nous apercevons cette immense étendue d’un blanc immaculé. Nous découvrons que cette région est en fait montagneuse. On voit tellement bien les détails qu’on s’attend presque à apercevoir la faune de cette île. Ce sera peut-etre une prochaine destination de vacance, où alors le Canada, ça semble moins effrayant!
Autre surpirse pendant le vol, mais beaucoup moins agréable que la première: nous nous sommes retrouvés plusieurs fois dans des zones de turbulence mais la dernière a été très rude. 45 minutes avant d’atterrir sur Denver, le pilote nous demande de rattacher notre ceinture. Deux minutes plus tard, il demande au personnel de cabine de faire de même. Là, tout le monde a compris que c’était du sérieux. Nous avons été secoués dans tous les sens et avons du affronter de nombreux trous d’air successifs. Nous avons tenté de nous accrocher au sièges mais les secousses étaitent vraiement très violentes et seule la ceinture de sécurité nous permettait de rester sur notre siège. Au bout de 20 minutes, le pilotes reprend la parole pour s’excuser des désagréments; nous pensons alors que c’est terminé, mais non, il nous demande de nous accrocher encore pour une vingtaine de minutes. Certains passagers sont très mal en point et commencent à vomir. Ludo se sent mal et devient livide, transpire à grosses gouttes. Nous arrivons enfin. Ludo n’a plus de force, nous laissons donc tous les passager descendre de l’avion et je demande à l’hôtesse de donner un Coca à Ludo pour le requinquer. Nous sortons enfin de l’avion et nous tombons sur une trentaine de passagers malades, allongés à même le sol, livides. Ludo n’étant pas au top de sa forme, il nous faut de longues minutes pour arriver enfin à la douane Nous avons évité les tapis roulants et privilégié la marche lente. Le policier nous pose les questions classiques réservées aux étrangers: Combien de temps restez-vous sur le territoire américain?, Quelle est la raison de votre venue aux USA?, Où allez-vous séjourner? et Ludo a du mal à suivre tellement il est mal en point. Il prend ensuite nos empruntes, de la main droite en premier, les quatre doigts puis le pouce, idem pour la main gauche. Enfin, il nous prend en photo et tamponne notre passeport. Enfin, nous rentrons sur le territoire américain. Nous avons mis tellement de temps pour passer la douane que lorsque nous récupérons nos valises, celles-ci sont sur un tapis qui ne roule plus depuis déjà un bon moment car il n’y a plus personne autours.
Notre voyage n’en est pas terminé pour autant: nous devons prendre un bus qui nous amènera chez Alamo, où nous avons loué une voiture. Le contrat se signe en quelque minutes et nous devons ensuite choisir une voiture au dans la gamme des Full-size. Nous avions réservé notre voiture sur internet et notre choix s’était porté (avec l’aval de Papa) sur une Chevrolet Impala. Nous la trouvons au milieu de la zone réservée aux grosses berlines et je propose à Ludo de voir les autres voitures, au cas où une autre lui plairait plus que l’Impala. Il s’arrêt sur l’avant-dernière voiture: une Dodger Charger.
Nous optons donc pour celle-ci! Il nous faut quelques minutes avant de démarrer car, surprise, la voiture n’a pas de clé pour démarrer, il faut simplement appuyer sur un bouton start. Grâce au GPS nous trouvons facilement l’Hotel qui se trouve à proximité de l’aéroport. Nous envoyons un message aux parents pour leur dire que nous sommes bien arrivés et nous tombons rapidement dans les bras de Morphée.
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